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Le problème de la femme… c’est la femme !

88% des femmes préfèrent travailler avec des hommes*. Pourquoi ?

Leadership au feminin

La peur d’être mal vues par les hommes ?

La peur d’être soupçonnées de féminisme en s’entraidant pour nommer plus de femmes aux postes de responsabilités ? Et lorsqu’il s’agit d’encourager les potentiels de la diversité, les afrodescendantes arrivées à un niveau élevé de management, ont-elles peur en plus d’être taxées de communautaristes ?


On se rend bien compte que la solidarité féminine n'irait pas de soi, la solidarité entre les diversités non plus. Un besoin de se renier en tant que femme pour mieux se couler dans le moule masculin ? Doublé d’un besoin de se renier en tant que issu(e) de la diversité pour se couler dans le moule sociétal ? C’est d’ailleurs un des constats Leader en Elle auquel le Club veut apporter une réponse avec sa dynamique réseau et son programme de mentorat.


 En effet, il existe parfois une misogynie féminine.

«La domination masculine est tellement intériorisée par les femmes qu’elles se minorent elles-mêmes. Elles se renient en tant que genre dévalorisé et plein de défauts. Toutes des salopes, sauf moi… donc, je ne suis pas une femme, donc ma misogynie me protège contre l’identification à une catégorie dénigrée. » - Danièle Kergoat 

Enfin, dans un milieu professionnel encore très masculin, beaucoup de femmes pensent que se ranger du côté des hommes est la solution, histoire de ne pas raviver une guerre des sexes. Comme nous l’explique cet article, «  Elles reproduisent alors les stéréotypes, estimant que travailler avec un homme, c'est «moins d'emmerdements». Et oublieraient au passage de nommer d'autres femmes à des postes de responsabilités ­ alors que les hommes pratiquent l'art de la cooptation depuis des siècles. Un frein à l'égalité professionnelle ? «Pour elles, la compréhension envers les femmes est dangereuse», estime la sociologue Danièle Linhart. Cette absence de solidarité féminine contribuerait au non-avancement des femmes. »


Alors comment lutter si les femmes elles-mêmes sont leurs propres ennemis ? Il semble que ce soit encore un sujet tabou, même pour ceux qui se battent pour les droits des femmes. Cette question est peu abordée.

Ce phénomène de rivalité est pourtant latent, "la rivale c’est toujours l’autre", et cette certitude ne peut que saper la confiance que les femmes ont en elles-mêmes. Il est urgent :

  1. d’en prendre conscience

  2. de faire la part entre le stéréotype et la réalité

  3. de ne pas projeter sur les autres ses propres peurs

"Il ne s’agit pas de s’aimer les unes les autres, dans une sororité un peu béate, mais de trouver une certaine forme de paix. "

Les femmes ne seront vraiment libres que lorsqu’elles ne se percevront plus comme des ennemies potentielles.


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